En Turquie, être journaliste est un métier dangereux. Qui peut être soumis à plusieurs années de prison selon le sujet. Des inégalités envers les journalistes hommes/femmes sont également présentes.
« En 2014, lors de l’attentat de Charlie Hebdo, les journalistes kurdes ont été accusés de “terrorisme”. Ils ont été menacés de mort et certains le sont. Sur la photographie, prise à Paris, il y a six ans, nous pouvons voir une couronne de fleurs pour les honorer. »
« Les journalistes en Turquie ont très peu de liberté d’expression (ils ne peuvent pas s’exprimer librement c’est de l’auto-censure). Ils ne peuvent pas critiquer le président Turc ou donner la parole à des personnes qui critiquent le pouvoir en place, sinon ils peuvent être poursuivis par la justice et risquent la prison. Il y a déjà eu des journalistes kurdes tués et menacés de mort. C’est le cas de cette journaliste kurde Ayşegül Doğan qui a été condamnée à 6 ans de prison pour un article qu’elle avait écrit et jugé non conforme à la loi. Certains de ses collègues sont libérés mais ne peuvent plus quitter leur pays. C’est donc un métier à risque.
En 2016, un coup d’État manqué ainsi que des attaques ont entraîné la fermeture de nombreux bureaux de presse. La Turquie est aujourd’hui le pays au monde qui emprisonne le plus de journalistes – environ ⅓ d’entre eux-. Mais face à cela une inégalité apparaît entre les hommes et les femmes journalistes. Elles sont payées 20% de moins que les hommes. »
PHOTO DE UNE : photo de Jeanne Menjoulet (libre de droit Flickr)