Comment passer à l’âge adulte dans une ville où les bombes explosent et où les intellectuels et les policiers se font assassiner? Rencontre avec Adlène Meddi, auteur du roman « 1994 ».
Nous sommes en 2004. Amin pète les plomb. Il est interné à l’hôpital psychiatrique. Sidali, son ami d’adolescence, revient à Alger pour prendre de ses nouvelles. Là, dans une ville encore très marquée par le terrorisme, le passé ressurgit.
Ce roman, un polar sacrément rythmé, nous emmène dans les ruelles d’Alger, dans les commissariats, dans les cimetières, là où la vie d’un groupe d’adolescent se prend la violence urbaine en pleine figure, à l’âge où l’on est sensé se construire et où il n’y a que destruction tout autour.
Adlène Meddi, 42 ans, est journaliste. Il a travaillé pendant plusieurs années sur l’information sécuritaire et connaît très bien les rouages des systèmes militaires et du renseignement algérien. « 1994 » est son troisième roman.
Ses ouvrages
1994 (Editions Barzakh, 2017)
Jours tranquilles à Alger, écrit avec Mélanie Matarese (Editions Riveneuve, 2016)
La Prière du Maure (Editions Barzakh, 2008)
Le Casse-tête turc (Editions Barzakh, 2002).