Au programme de cette édition 2021 : 20 films ainsi que 3 podcasts – autour de 3 thématiques transversales :
> Traces de la révolution et récits de lutte
> Que reste-t-il des colonies ? Regards et enquêtes de cinéastes
> Palestine : L’histoire n’est pas finie
Les thématiques de la 8ème édition
« Traces de la Révolution et récits de lutte » dresse un bilan en images des Révoltes arabes, dix ans après les premiers soulèvements. L’exil d’une jeunesse syrienne désabusée par dix ans de conflits inaboutis répond au désarroi d’une jeunesse réprimée dans les films qui nous arrivent d’Égypte et de Tunisie. En dépit du tableau noir de ces rébellions écrasées, le vent de liberté qui a soufflé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en 2011 a toutefois fait germer d’autres graines de révolte, qui ont éclos en 2019 : cette continuité est perceptible par le biais d’un film soudanais qui témoigne de cette envie de vivre et changer l’état des choses dans ce pays.
Questionner un passé abimé par les violences coloniales revient à toucher des sujets politiques sensibles. Autre thématique phare de cette édition 2021, « Que reste-t-il des colonies ? Regards et enquêtes de cinéastes » laisse une place au point de vue des jeunes générations de cinéastes sur l’histoire de leurs parents et de leur lignée, pour mieux comprendre leur condition individuelle. Armés de leur caméra, les réalisateurs et réalisatrices contribuent par l’enquête, le journal intime ou la correspondance, à libérer des mémoires tout en renouvelant les formes de récits.
« Palestine : L’histoire n’est pas finie » met à l’honneur ce pays résilient et résistant avec une sélection de films aux propositions formelles très diverses, qui proposent un état des lieux de la réalité des Palestiniens, qu’ils soient nés sous occupation ou en exil.
Enfin, deux longs-métrages de fiction réalisés en Arabie Saoudite prolongent la découverte d’un cinéma en train de naître dans ce pays et interrogent, chacun à leur manière, l’inscription de traditions millénaires dans une société en pleine mutation.
Aflam dédie ce festival à Michel Serceau, compagnon et soutien indéfectible de son aventure depuis plus de 15 ans emporté brutalement par la pandémie en octobre 2020.
Comment ça marche un festival en ligne ?
Du 26 mars au 4 avril, la programmation du festival est accessible gratuitement :
• en vous connectant sur online.aflam.fr
• en vous créant un compte avec une adresse mail et un mot de passe
Chaque film est accessible pendant 48h dans la limite des places disponibles.
Les podcasts thématiques autour de la programmation et les vidéos de présentation des films sont, quant à eux, disponibles pendant toute la durée du festival.