Quel est le nouveau contexte politique et juridique créé par le Général Ahmed Gaïd Salah ?
« En effet, que sont les empires sans la justice, sinon de grandes réunions de brigands ? Aussi bien, une réunion de brigands est-elle autre chose qu’un petit empire, puisqu’elle forme une espèce de société gouvernée par un chef, liée par un contrat, et où le partage du butin se fait suivant certaines règles convenues ? Que cette troupe malfaisante vienne à augmenter en se recrutant d’hommes perdus, qu’elle s’empare de places pour y fixer sa domination, qu’elle prenne des villes, qu’elle subjugue des peuples, la voilà qui reçoit le nom de royaume, non parce qu’elle a dépouillé sa cupidité, mais parce qu’elle a su accroître son impunité. »
Saint Augustin. La Cité de Dieu. Livre IV. §IV.
Pourquoi l’armée intervient-elle et a-t-elle le droit de le faire ?
Ne sommes-nous pas dans une reprise d’une histoire interrompue ?
Extrait du congrès de la Soummam, 20 août 1956 :
« L’essor impétueux de la révolution algérienne. L’Algérie, depuis deux ans, combat avec héroïsme pour l’indépendance nationale. La révolution patriotique et anticolonialiste est en marche. Elle force l’admiration de l’opinion mondiale. »
Le pacifisme est-il suffisant pour une révolution ?