Abstentions, manifestations, critiques virulentes contre les élites politiques, partout en Méditerranée, les citoyens remettent en cause les systèmes de gouvernance et veulent changer la politique. En Espagne, où le mouvement du 15-M a permis l’accès au pouvoir de militants, c’est l’heure du bilan. En France, après le mouvement des Gilets Jaunes, l’initiative de la Primaire Populaire a tenté de redonner du pouvoir aux citoyens, sans parvenir à modifier le résultat du premier tour de l’élection présidentielle. Enfin, quand Kais Saied, le Président tunisien, gèle les activités du Parlement pour parvenir à « l’établissement d’un véritable régime démocratique », la crainte d’un autoritarisme revient. Une question commune apparaît alors : existe-t-il un système politique « idéal » ?