La bataille du gaz est multiple : géopolitique, financière, environnementale. Lorsque début janvier 2020, Recep Tayyip Erdogan engage ses troupes en Libye, il signe un accord sur la frontière des eaux territoriales entre son pays et la Libye. Cet accord déclenche des réactions virulentes de pays du pourtour méditerranéen notamment car il peut menacer le gros projet gazier du moment : EastMed. Ce gazoduc de près de 2000 kilomètres permettrait de transporter le gaz des champs israéliens jusqu’au sud de l’Italie, en passant par la Grèce et Chypre. Et dans la région, tout le monde a son mot à dire.