Le nombre de braquages avec armes à feu dans les boutiques a baissé de 60% entre 2009 et 2017, ce qui représente 4000 victimes en moins. D’après la police judiciaire le nombre de braquages est passé de 6 050 à 2 149 en 2016. La baisse du nombre de vols dans les commerces concerne seulement les vols à mains armées.
Nous avons interviewé le responsable de chez Ecoute Voir Opticien à Sète.
Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ? (votre expérience, vos études)
Je suis Tristan, responsable chez Ecoute voir Opticien a Sète. Je suis opticien depuis quelques années
J’ai fait un bac scientifique après sa j’ai fait un BTS opticien lunetier. Après avoir fini mon BTS, je suis allé travailler un peu partout dans la France, j’ai du changer au moins 8 ou 9 fois de lieu de travail avant de revenir dans ma région d’origine et d’atterrir chez Ecoute Voir Opticien a Sète.
Est-ce que vous avez déjà entendu parler de vos concurrents qui on été dévalisés ?
Il y a eu plusieurs magasins dans le nord de la France essentiellement, mais sa fait un petit moment, donc ce n’est pas arrivé a nouveau.
Est-ce que cela vous fait peur ?
Pas du tout. Car nous avons des vitrines avec des vitres paroi renforcée donc sa ce n’est pas trop un souci pour nous, après il y a le problème le plus classique le vol en magasin, une personne qui rentre et qui essayent de voler des lunettes.
Est-ce que cela est déjà arrivé à quelqu’un de votre entourage ?
Non, après le vol en quotidien c’est quelque chose que on rencontre très fréquemment
Est-ce que vous avez des moyens de vous protéger face a sa ?
Oui, nous avons des télésurveillances, on a des caméras avec des vidéos enregistreur. Donc nous avons tous pour vérifier.
Pourquoi les magasins d’optique sont plus ciblés que d’autres commerces ?
Parce que c’est des petits conditionnements facile a voler et facile a revendre, alors sa se revend très très peu chère mais c’est relativement courant. Sur Sète non, mais plus vers les grandes villes du type Montpellier, Nîmes, ect.
Quand vous le surprenez, Qu’est ce qui se passe ?
Il est maintenu sur place en attendant la police, car nous n’avons pas le droit de le fouiller et le reste c’est la police qui s’en charge. En général, la personne rend les lunettes et la police les laisse partir, quand le préjudice est inférieur 1200 euros, c’est le procureur qui abandonne les poursuites mais de toute on fait en sorte qui parte faire un tour au commissariat pour être maintenue pendant 1 demi journée ou 1 journée en cellule. Cela les occupe.
Leila Zerbane
Sana Issarti
PHOTO DE UNE : Marc Lagneau (photo libre de droit)