Aujourd’hui, il existe toujours un grand nombre d’inégalités entre les hommes et les femmes dans le monde du travail, et les conditions au travail ne s’améliorent pas d’avantage. Les femmes gagnent 24% de moins que les hommes par an. Pour en savoir plus nous avons interviewé Julie qui est assistante juridique dans une entreprise d’immobilier en île de France.
-Il y a t’il des inégalités homme femme dans votre entreprise ?
« Je n’ai pas les informations concernant les salaires mais je sais existe une charte pour pas qu’il y ai des inégalités mais dans les faits par exemple on n’est pas au courant des salaires des autres. Ce qu’on voit dans les membres de la direction c’est qu’il n’y a qu’une femme au niveau de poste de la direction ce n’est pas égale. Moi par exemple quand je suis revenue de congés maternité les gens pensent qu’on revient de vacances et c’est quelque chose qu’on ne va jamais dire aux hommes. Les mamans qui partent en congés maternité sont très mal reçues par l’entreprise et ça ce n’est pas normal. »
-Comment avez-vous affronté ses inégalités et comment aviez vous réagit ?
« J’ai été un peu déçue, frustrée, choquée, par exemple j’ai une anecdote : un jour j’ai demandé à passer en statut d’employé à un statut de cadre, au début ils ne voulaient pas puis j’ai eu un statut plus intéressant. Je savais à ce moment là que j’étais enceinte, j’ai eu cette augmentation de salaire et cette augmentation de poste, et deux semaines après que j’ai dis que j’étais enceinte, on m’a clairement dit : « mais vraiment si on avait su on ne t’aurait pas dit oui pour l’augmentation de salaire et l’augmentation d’évolution de poste », donc c’est quand même grave d’entendre ça aujourd’hui. »
-Que pensez-vous des conditions de travail ?
« Alors moi j’ai toujours travaillé dans des bureaux, les conditions de travail ne sont pas mauvaises, tout le monde a un bureau, moi-même j’ai toujours eu un bureau. Mais ceux qui travaillent dans de gros open space c’est plus compliqué de se concentrer je pense et les conditions sont plus difficiles. »
Par Sabrina Pereira, Sanaa Bensaïd et Tyha Bihr.
PHOTO DE UNE : GUSTAVE DEGHILAGE (photo libre droit)