Par Lucile
AU MAROC d’après l’international federation of journalists : « S’agissant de la comparaison entre la répartition des journalistes par sexe, il s’avère que le nombre des femmes journalistes professionnelles ne dépasse pas 390, contre 982 journalistes masculins, et 63 femmes stagiaires contre 116 stagiaires masculins, 14 techniciennes contre 65 techniciens, 11 photographes femelles contre 145 photographes males, soit 468 femmes titulaires de cartes de presse contre 1314 hommes titulaires de cartes de presse. En conclusion, le tiers des journalistes au Maroc sont des femmes. »
« Les droits des femmes ne sont pas respectés et il n’y a pas de liberté de la presse au Maroc » selon Hajar Raissouni dans le journal l’Humanité Un entretien réalisé par Rosa Moussaoui de l’Humanité et Rachida El Azzouzi de Mediapart.
REPRISE D’une partie du DISCOURS DE MOUNA BELAFIA à Rabat, journaliste marocaine et et membre du Conseil d’administration du syndicat national de la presse marocaine (SNMP)
« Je pars de l’hypothèse suivante : il serait exagéré d’affirmer que la situation des femmes journalistes au Maroc est restée la même que durant les années 90, comme il serait exagéré de dire que cette situation s’est développée. Or le chemin est encore long et les problèmes des femmes sont nombreux, même si ils ont pris des formes et des aspects différents.
En 1987, le nombre des journalistes femmes ne dépassait pas 53 contre 481 journalistes males.
On peut retenir que depuis les années 90 le nombre de femmes journalistes à augmenté.
Au niveau juridique, la situation de la femme journaliste est semblable à celle de son collègue homme, car la constitution et le code du Travail garantissent l’égalité entre les deux sexes.
Cette réalité influe, à mon sens, sur les salaires des femmes considérées comme ayant des charges moins importantes que les hommes qui doivent de répondre à leurs devoirs de familles. Les femmes et à cause de leur éducation ne peuvent pas négocier leurs salaires.
Le syndicat national de la presse marocaine (SNMP) s’est battu avec hargne afin de prendre en considération ces critères dans l’élaboration de la convention collective. Chose qui garantira un climat sein dans les organes de presse, consacrera l’égalité des chances et permettra à chacun d’occuper le poste qu’il mérite.
A plusieurs occasions, les femmes journalistes ont été proposées pour occuper un poste de responsabilité ou encore pour présenter leurs tribunes ou le syndicat au sein d’un congrès, d’une conférence, mais, malheureusement, à ce moment là, il y a la question de la compétence qui émerge. Question qui n’apparaît pas si la personne concernée était un homme.
Ainsi donc, nous nous trouvons en face d’une équation femme/compétence.
Le milieu des médias était appelé à délaisser ce type de réflexion, depuis long temps, pour ne prendre en considération que la compétence, qu’il s’agisse d’une femme ou bien d’un homme. A partir de cette réalité la représentativité de l’Institution (syndicat ou organe de presse) se fera uniquement à partir de la carrière professionnelle.
Au cours de leur travail, plusieurs journalistes endurent le harcèlement sexuel aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement médiatique où elles exercent.
Le harcèlement ne se limite pas à son aspect sexuel direct, mais peut se lier également au harcèlement psychologique qui hante la journaliste et la contraint à quitter son emploi, comme c’était le cas avec l’une de mes consœurs, il y a un an et demi. »
Conclusion : au Maroc le nombre de femmes journalistes représente un tiers de la totalité des journalistes. Les femmes sont censés avoir les mêmes droits que ceux des hommes mais ces droits ne sont pas complètement respectés par exemple les femmes n’ont pas le même salaire car on pense qu’elles sont moins de charge car elles ont des enfants et une maison. Cela provoque également le fait qu’elle ne puisse avoir de poste important car on pense qu’elles ont des compétences inférieur.