Par Oscar Despaquis et Amaury kozlowicz
Les réfugiés viennent d’Afrique subsaharienne (Tchad, Soudan, Niger, Mali…) puis quand ils arrivent en Libye ils sont employés dans des camps pour travailler et essayer de se faire de l’argent pour pouvoir quitter la Libye. Ils doivent payer très cher leur voyage aux passeurs pour ne même pas être sur d’arriver vivant, et leur condition de vie en Libye dans les camps et les prisons sont terribles, ils sont torturés ,battus, pour ne recevoir qu’une toute petite somme d’argent.
En Libye, les passeurs concentrent les personnes migrantes dans des bâtiments abandonnés qui sont situés au bord de mer mais loin des habitations.
Les conditions sont horribles car les femmes sont souvent violées, les hommes se font torturer, ils sont aussi mal nourris, n’ont pas le droit à la parole.
Ce sont les passeurs qui décident du départ donc ils peuvent rester plusieurs semaines dans ces entrepôts abandonnés.
Le voyage peut coûter environ 640 euros. La migration est un business qui rapporte énormément d’argent parce que dans les embarcations ils sont souvent plus de 200.
Une fois en mer, certains migrants ont des rôles bien définis comme par exemple un migrant qui s’occuper de tenir la boussole et de garder le nord pour arriver aux côtes européennes, ou un autre qui s’occupe de tenir un téléphone satellite pour appeler Alarm Phone (plateforme d’écoute pour aide aux migrants). Si un passeur est envoyé en prison, il donne une commission au gardien de la prison pour être libéré. Ils ne les accompagnent pas car souvent les embarcations coulent et ils le savent très bien ! Ils profitent de la mort de la condition sociale de certaines personnes pour se faire de l’argent.
INTERVIEW de Ghislaine, responsable de la mobilisation citoyenne pour l’association SOS Méditerranée, sur la question des passeurs libyens :