Les politiques migratoires européennes se détournent de l’accueil des migrants.
Les pays européens sont en désaccord sur les conditions de leur accueil. En effet, plusieurs d’entre-eux externalisent leurs frontières, c’est à dire qu’ils paient des pays de transit afin de retenir les migrants. La Libye et la Turquie ont ainsi reçu de l’argent, du matériel et des aides, pour mieux contrôler leurs frontières.
En outre, les pays européens honorent insuffisamment leurs engagements internationaux sur les droits de l’Homme, qui les contraignent à porter secours aux migrants.
Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid, la situation s’est aggravée. La plupart de ces pays ferment les administrations, interdisant de fait aux candidats à l’asile de déposer leur demande.
Par ailleurs l’Italie et Malte ne veulent plus accueillir de migrants car ils jugent que leurs ports ne sont « pas sûrs ». Enfin certains pays, qui demeurent néanmoins minoritaires, comme la Hongrie, développent des politiques ouvertement « anti-migrants », en violation du principe du droit de demander l’asile.
A ce jour, la situation des migrants en Méditerranée est toujours aussi critique et risque de ne pas s’améliorer en raison de la crise économique et sanitaire en Europe.
Marie, Amélie et Tess