A la frontière entre l’Italie et la France, l’hiver est rude et la neige est abondante cette année sur les cols de montagne qui relient les deux pays. En toutes saisons, des migrants traversent ces points de passage vertigineux. Ils peuvent être fatals pour leurs mains, leurs pieds et pour leur vie. Accompagnateur en montagne à la retraite, Alain Mouchet participe aux maraudes hivernales mises en place par le collectif « Tous migrants » né à Briançon.
Paroles fortes de l’interview :
« La majorité des personnes arrivées cette année sont des Guinéens. »
« 10 à 12 personnes par jour traversent la frontières naturelle qui sépare l’Italie de la France pour contourner le poste frontière qui existe entre les deux pays. »
« Sur le briançonnais, 400 personnes interviennent sur la question migratoire ». (aide)
« Il y a deux choses qui nous posent problème : d’une part la pression policière, et d’autre part, le manque de place pour les migrants pendant ce passage de deux ou trois jours à Briançon. »
« Les forces de l’ordre considèrent que si on transporte des gens, on aide des personnes en situation
irrégulière. »
« On ne doit pas être dans la contestation brute et bête, il faut construire ensemble et nous, associatifs, nous aidant les migrants, nous devons être écoutés, et je pense qu’on l’est, pour faire avancer les choses. »