En Méditerranée, les oliviers fragilisés par le réchauffement climatique

Moins de pluie, plus de températures extrêmes, et des phénomènes climatiques violents. La région Méditerranée, première productrice d’huile d’olive dans le monde, souffre des changements climatiques. La plupart des cultures d’oliviers doivent désormais s’adapter.

«En Espagne, la très grande difficulté du secteur oléicole vient notamment du changement de modèle de production vers un système intensif»

Quel est l’impact des changements climatiques sur l’olivier ? Peut-on s’adapter à ces changements et à quelles conditions ? Deux chercheurs du Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM) de Saragosse analysent pour 15-38 Méditerranée les perspectives du secteur de l’huile d’olive en Espagne.

Au Liban, la mémoire des conflits réactivée à l’aune de la guerre israélo-palestinienne

Comment un conflit actuel peut-il réactiver une mémoire traumatique liée à des conflits passés ? C’est la question que se pose le documentariste et anthropologue Justin de Gonzague. Alors que le Liban vit au rythme de la guerre en Palestine et en Israël, les Libanais qu’il a rencontrés à Beyrouth (la capitale libanaise), Saida (sud du pays) et Tripoli (nord du Liban) se souviennent des conflits qui ont marqué leur histoire et celle du pays.

Les Dossiers 15-38

Lettre hebdo #26

Sécheresse et hautes températures menacent les oliviers

Moins de pluie, plus de températures extrêmes, et des phénomènes climatiques violents. La région Méditerranée, première productrice d’huile d’olive dans le monde, souffre des changements climatiques. La plupart des cultures d’oliviers doivent désormais s’adapter.

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Lettre hebdo #25

La guerre en Palestine et en Israël réveille la mémoire traumatique des conflits passés

Au Liban, depuis le 7 octobre 2023, la population vit au rythme des informations et se prépare à un potentiel conflit ouvert. Comme en 2006, quand l’armée israélienne bombarde la banlieue sud de Beyrouth, la capitale. Comme à la fin des années 1970, quand le gouvernement israélien lance l’occupation du sud du pays qui durera plus de 20 ans. Les conflits sont nombreux, les mémoires marquées. Les violences actuelles font émerger des souvenirs et ravive les traumas liés à des conflits passés. Témoignages et ouvrages reflètent cette question au Liban, mais aussi en Algérie ou en Syrie.

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Lettre hebdo #24

Réhumaniser les corps minorisés, effacés, oubliés

Au-delà des bilans journaliers, des chiffres qui s’accumulent, nous avons souhaité aborder un enjeu important à Gaza aujourd’hui, comme en Méditerranée ces dernières années : celui de réhumaniser les corps qui disparaissent, ceux des être humains décédés. Regarder les visages, connaître les parcours, les rêves, de ceux qui meurent sous les bombes ou en voulant traverser la Méditerranée et prendre la mesure des drames qui se jouent sous nos yeux, à l’heure de l’hyper connexion et de l’information en continu. Un enjeu politique et philosophique.

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Née à Ghazza, en Palestine, Suzanne El Kenz s’est réfugiée avec sa famille en Algérie à la fin des années 1960. Elle quitte l’Algérie pour se réfugier en France, pendant la « décennie noire », période de violences extrêmes des années 1990 pendant laquelle de nombreux intellectuels ont quitté le pays. Enseignante de langue arabe à Nantes, elle a écrit trois romans. Le dernier, « De glace et de feu », paru aux éditions algériennes Barzakh fin 2023 raconte l’histoire d’une femme hospitalisée, qui s’appelle Hind puis Mathilde, qui croise le chemin d’un homme, appelé Lamour.

Yahia Belaskri, écrivain : «Nous gagnerons à être vivants et vibrants»

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Dans « Chroniques amères d’un Méditerranéen », un recueil de chroniques initialement publiées dans le journal français L’Humanité et le magazine belge Notre Afrik, Yahia Belaskri retrace la course du monde méditerranéen de 2010 à 2022. Dans cet entretien, il porte un regard empreint d’humanité, ancré dans le réel, et qui donne à voir une Méditerranée multiple, diverse, loin des clichés. Une manière de commencer l’année 2024 en donnant la parole à l’art et aux artistes qui ont une place particulière dans les moments de crise.

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